L’analyse situationnelle, effectuée par Ipas en mars et mai 2015 en collaboration avec des agences internationales et des organisations nationales actives dans ce domaine a permis d’étudier les besoins et les opportunités de prise en charge des soins complets d’avortement en Afrique de l’Ouest francophone et a conclu qu’il existait des possibilités manifestes et prometteuses pour étendre les soins complets d’avortement et les rendre disponibles aux femmes qui les nécessitent et qui y ont droit en vertu de la loi malgré la persistance d’une forte opposition culturelle, religieuse et politique à ce type de soins dans certains secteurs.
La stigmatisation de l’avortement joue un rôle central dans la marginalisation sociale, médicale et juridique des soins d’avortement à travers le monde et a des conséquences négatives sur la santé des femmes, des jeunes filles, des personnes trans et de leurs communautés. La stigmatisation de l’avortement est à l’origine du nombre élevé de décès et séquelles évitables dus à l’avortement non sécurisé à travers le monde.
Quand il est réalisé par des prestataires formés, l’avortement est une procédure sécurisée et courante qui est autorisée par la législation de la plupart des pays pour au moins une situation. Pourtant, les femmes et les jeunes filles dans des contextes humanitaires ne peuvent souvent pas bénéficier de ce service de santé reproductive essentiel, même s’il est disponible pour le reste des femmes d’un pays accueillant des réfugiées.
Cette trousse à outils propose des ressources aux formateurs, aux responsables de programme et aux conseillers techniques qui organisent ou qui animent sur le terrain des stages de formation et des ateliers sur le plaidoyer en matière de santé sexuelle et reproductive. Elle offre aux formateurs expérimentés des informations contextuelles, des supports, des consignes et des astuces pour animer de manière efficace des interventions sur la clarification des valeurs et la transformation des attitudes.
Ce manuel est destiné à préparer les prestataires de soins à dispenser aux femmes des services de soins après avortement de qualité. Il peut être utile à un large groupe cible, notamment aux cliniciens, aux formateurs, aux directeurs de programmes et à ceux qui œuvrent en vue de l’extension des services. Il propose des informations cliniques approfondies sur les options sûres et efficaces pour une évacuation utérine au cours du premier trimestre et aborde plus largement les problèmes liés à la prestation de services et à leur accessibilité, notamment les droits des adolescentes et des très jeunes femmes, la communication entre patiente et prestataire de soins et le suivi visant à améliorer la qualité des services. Il peut être utilisé dans les pays où il n’existe pas d’indications légales à une interruption volontaire de grossesse ou dans ceux où la législation impose des restrictions importantes en matière d’interruption volontaire de grossesse.
Ce guide est une source d’informations pour tous ceux qui mettent en œuvre les programmes et les supervisent, pour les conseillers techniques et pour les formateurs qui développent des interventions en vue d’améliorer l’accès aux soins d’avortement et à la contraception. Il propose des stratégies visant à améliorer l’inclusion du handicap dans les politiques, la prestation de service et les interventions de mobilisation de la communauté qui peuvent être adaptées de manière à répondre au plus près des besoins spécifiques et uniques de chaque contexte.
Même si elles représentent un pourcentage considérable de la population, les personnes handicapées1 sont très mal prises en charge et même négligées par les services de santé sexuelle et reproductive, et plus particulièrement par ceux axés sur l’avortement sécurisé et la contraception. Alors que les donateurs, les agents des programmes de santé reproductive, les universités et les activistes commencent à se pencher sérieusement sur les besoins et les droits des personnes en situation de handicap, on ne peut que constater la persistance de lacunes conséquentes dans certains domaines relatifs à l’avortement sécurisé et à la contraception.
This guide is a resource for program implementers and managers, technical advisors and trainers who design interventions to improve access to abortion and contraceptive care. It offers strategies for improving disability inclusion in policy, service delivery and community engagement interventions and can be adapted to meet the unique needs of each context. Recommendations are based on the human rights model of disability, which includes a “twin-track” approach that promotes the empowerment of people with disabilities by creating disability-specific initiatives and integrating disability inclusion in general programming. Active and meaningful participation of people with disabilities throughout all stages of planning, implementing and evaluating abortion and contraceptive care interventions is a core principle underlying each recommendation included in this guide.
This brief examines the key results from expanding abortion service provision to midlevel providers in 10 Ipas country programs throughout Asia and Africa, including a global analysis of programmatic data from all 10 countries and two case studies (Ethiopia and Bangladesh).
Cette fiche d’information de deux pages est tirée d’un rapport publié par Ipas et l’organisation Great Lakes Initiatives for Human Rights and Development qui décrit l’impact juridique et sur les droits de l’homme de la réforme que le Rwanda a introduite en 2012 sur sa législation relative à l’avortement. Ce rapport a révélé que la police rwandaise harcèle, arrête, poursuit et emprisonne injustement chaque année des centaines de femmes et d’adolescentes accusées d’avortement ou d’infanticide et exhorte le gouvernement rwandais à prendre toutes les mesures nécessaires pour que cesse cette violation permanente des droits de l’homme.
Rwanda reformed its abortion law in 2012, but legal barriers and cultural and religious stigma make it nearly impossible for women to get a safe, legal abortion. Women with unplanned or unwanted pregnancies resort to unsafe and illegal abortions—and Rwandan police unjustly harass, arrest, prosecute and imprison hundreds of women and girls on abortion or infanticide-related charges each year. This report, by Ipas and Great Lakes Initiative for Human Rights and Development, shares findings from interviews with women, judges, legal defense lawyers, and police officers, and calls on the Rwandan government to take steps to address this ongoing human rights violation.
Ce guide est destiné à tous les centres de soins de santé qui prévoient d’étendre leurs services d’avortement pour y inclure des avortements au cours du deuxième trimestre de grossesse. Il reprend les outils et les ressources nécessaires à la réussite de l’introduction et de la poursuite de la dispense de soins d’avortement et/ou de soins après avortement au cours du deuxième trimestre. La boîte à outils comprend une description des principaux éléments programmatiques et une série d’outils et d’auxiliaires de travail en rapport avec ce sujet.
Ce guide est destiné à tous les centres de soins de santé qui prévoient d’étendre leurs services d’avortement pour y inclure des avortements au cours du deuxième trimestre de grossesse. Il reprend les outils et les ressources nécessaires à la réussite de l’introduction et de la poursuite de la dispense de soins d’avortement et/ou de soins après avortement au cours du deuxième trimestre. La boîte à outils comprend une description des principaux éléments programmatiques et une série d’outils et d’auxiliaires de travail en rapport avec ce sujet.
Ce guide de référence propose des informations et des recommandations basées sur des données factuelles concernant l’avortement médicamenteux au-delà de la douzième semaine de grossesse (parfois désigné sous le terme d’interruption volontaire de grossesse ou terminaison d’un avortement au cours du deuxième trimestre) par le biais de schémas de traitement faisant usage du misoprostol (mifépristone plus misoprostol ou misoprostol seul) chez les patientes qui souhaitent une interruption volontaire de grossesse ou qui nécessitent un traitement pour avortement incomplet ou des soins après avortement.